Roger Tisané

Producteur de pêche, nectarine, cerise, amandes, à Bouleternère (66)

« On fait tout pour que nos fruits soient bons et beaux. C’est un énorme travail. Rien que la cueillette, on passe 4 à 5 fois sur le même arbre, pour avoir la bonne maturité.

Et il y a eu de gros progrès sur les variétés, on a de the first step to writing a research paper is best college papers très bonnes variétés maintenant.

Je suis vraiment fier d’être en coopérative. Et je m’y investis.

On est plus forts ensemble.

Il y a de l’avenir dans notre métier. J’en parle à mon fils, en lui disantqu’il pourra en vivre.

Je suis content de voir que les consommateurs français veulent manger des fruits français. Ca nous rend vraiment optimistes pour les années qui viennent »

Jean et Jacqueline Reig

Producteurs de cerise, pêche et nectarine, grenade à Saint Michel de Llotes (66)

« Nous sommes 3 à travailler sur l’exploitation, nous deux et un salarié permanent, avec des saisonniers l’été. On est des exploitations familiales, à taille humaine. C’est en fait un travail artisanal.

Ce qu’on apprécie c’est de travailler avec la terre, le contact avec la nature, avec les fruits.

J’aime travailler à l’air libre, en pleine Tramontane. L’agriculteur est lié à la nature.

On plante un arbre, et on le suit toute sa vie. On voit son évolution.On le voit à chaque saison.

On les regarde grandir. Un végétal, c’est un peu pareil qu’un animal.

On les connait. On a le sens de l’observation très aiguisée en fait.

Etre en coopérative, en groupe, c’est plaisant : dès que l’un de nous trouve quelque chose d’intéressant, il le diffuse vers les autres producteurs. Le but de la coopérative, c’est d’avoir une plus grande force, notamment commerciale. Et en plus ça permet de regrouper nos idées et nos manières de travailler ».

Antoine et Patrick Pous

Producteurs de Pêche et Nectarine dans le Roussillon (66) 

Antoine : « Je suis fier d’avoir transmis à mon fils. »

Patrick : « On a fait évoluer la manière de travailler. Et on a diversifié nos productions.

Ce que j’aime, c’est qu’on voit l’évolution de nos plantations. De l’arbre jusqu’au fruit. Au bout, on voit qu’on a bien fait, on voit le résultat de notre travail.

L’arbre, on le soigne, on s’en occupe. C’est 7 jours sur 7. En permanence.

Tout le travail fait toute l’année est là pour avoir un fruit bon et de bonne taille.

Les fruits qu’on cherche doivent être de bonnes qualités gustatives, sucré et parfumé. On sélectionne dès le choix des variétés.

On est contents d’être dans ce groupe, La Melba. On valorise le travail de l’arboriculteur.

Il y a une bonne entente, une bonne dynamique. Il y a des projets, ça bouge ».

Alexandre et Céline Vargas

Producteurs de Pêche, Nectarine et Abricot à Eus (66) 

« Notre métier a beaucoup évolué. C’est devenu très pointu.

Pour faire de la qualité, c’est devenu très exigeant.

On est tout le temps sur le terrain. On doit être très pro, tailler comme il faut, compter les fruits sur l’arbre à l’éclaircissage… Et on cueille les fruits à point, pour avoir du sucre, du jus ».